19 novembre – 14 décembre 2019
Anecdotes sans inventaire. Archives Ecart, 1969–2019
John Armleder, Patrick Lucchini, Claude Rychner, Nicole Gravier, Endre Tót, la Bibliothèque d’art et d’archéologie, Ecart Publications, Hervé Fischer, Ecart Performance Group & Guests
Juliette Roduit et T M David Mamie et Nicola Todeschini
Juliette Roduit, T M David Mamie & Nicola Todeschini
Une proposition d’Elisabeth Jobin et de Yann Chateigné avec la collaboration de Juliette Roduit et T M David Mamie et Nicola Todeschini
Avec des contributions de John Armleder, Patrick Lucchini, Claude Rychner, Nicole Gravier, Endre Tót, la Bibliothèque d’art et d’archéologie, Ecart Publications, Hervé Fischer, Ecart Performance Group & Guests
L'exposition propose un inventaire des projets imaginés, supposés, engagés mais non encore réalisés, ou abandonnés. L'idée est de faire découvrir les Archives Ecart. À travers ses ensembles et ses figures principales, mais à la lumière d'une des particularités de cette archive, qui est de documenter autant des projets qui ont existé, que nombre de propositions restées en attente. Au final, l'exposition propose d'entrer dans une sorte de réalité de parallèle, d'histoire entre réalité et fiction. Elle serait structurée en trois parties, qui incluraient un "focus" sur Endre Tot, une "section" performances, et une série "d'histoires" documentant des projets de publications, d'éditions, d'expositions, des œuvres, des objets inclassables.
Le 19 novembre 1969, a lieu à Genève le Ecart Happening Festival, événement fondateur des activités d’Ecart. À la fois collectif, galerie autogérée, maison d’édition d’artistes, librairie et salon de thé, Ecart était un artist-run spacecofondé par John M Armleder, Patrick Lucchini et Claude Rychner. Tout au long des années 1970, le groupe s’attache à faire converger et à exposer un large panel de pratiques artistiques expérimentales en lien avec la mouvance Fluxus.
Les Archives Ecart témoignent de formes d’expression évoluant à l’écart des circuits commerciaux, s’employant à la démystification de l’œuvre d’art et de son auteur. Elles réunissent, entre autres, des imprimés et des multiples, du Mail art, des correspondances d’artistes et des photographies documentaires, créés ou collectionnés par les artistes en charge du lieu. Cinquante ans plus tard, il s’agit non seulement de raconter cet épisode de l’histoire de l’art expérimental des années 1970, d’y traquer ce qui y réside de potentiel, mais aussi de le transposer dans des démarches contemporaines.
Cette exposition retient ainsi des Archives Ecart ce qu’elles ont d’ouvert : ses projets non terminés, ses micro-récits hermétiques, ses amitiés, ses bons comptes et ses distractions, ses anecdotes et les possibilités de réactivations que nous offre aujourd’hui la montagne de documents trouvés en vrac dans le fonds. Ancré dans les pratiques et les gestes propres au groupe – éditer, performer, exposer –, ce projet propose d’activer les histoires restées latentes dans les traces matérielles qui nous ont été laissées par Ecart, comme autant de tentatives d’interprétation de ces archives et de ces messages qui nous seraient transmis depuis l’autre rive du temps.
L’exposition fait la part belle au plus ambitieux des projets éditoriaux d’Ecart, imaginé par le groupe avec Hervé Fischer, Art et communication marginale. Tampons d’artistes, vol. II. Les exemplaires de l’ouvrage, laissés inachevés à la fin des années 1970, avaient été perdus. Retrouvés récemment au terme d’une longue enquête, ils sont reliés pour l’occasion et seront enfin dévoilés. Ressurgissent aussi, au prisme d’une étude micro-historique des projets du groupe Ecart, les parcours parallèles d’artistes qui leur étaient proches, figures passionnantes mais restées jusqu’à aujourd’hui« mineures » en regard du canon de l’histoire de l’art : les photographies de Nicole Gravier ou les lettres d’Entre Tót trouvent dans l’exposition un nouvel espace d’expression.
Les archives Ecart sont actuellement déposées à la HEAD – Genève. Leur inventaire et leur étude ont été engagés et menés conjointement, par la HEAD – Genève et le MAMCO, depuis 2017 dans le cadre du projet de recherche « Ecart, 1969-1982. Une archive collective », réalisé avec le soutien de la HES-SO.
19 novembre – 14 décembre 2019
Anecdotes sans inventaire. Archives Ecart, 1969–2019
John Armleder, Patrick Lucchini, Claude Rychner, Nicole Gravier, Endre Tót, la Bibliothèque d’art et d’archéologie, Ecart Publications, Hervé Fischer, Ecart Performance Group & Guests
Juliette Roduit et T M David Mamie et Nicola Todeschini
Juliette Roduit, T M David Mamie & Nicola Todeschini
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Une proposition d’Elisabeth Jobin et de Yann Chateigné avec la collaboration de Juliette Roduit et T M David Mamie et Nicola Todeschini
Avec des contributions de John Armleder, Patrick Lucchini, Claude Rychner, Nicole Gravier, Endre Tót, la Bibliothèque d’art et d’archéologie, Ecart Publications, Hervé Fischer, Ecart Performance Group & Guests
L'exposition propose un inventaire des projets imaginés, supposés, engagés mais non encore réalisés, ou abandonnés. L'idée est de faire découvrir les Archives Ecart. À travers ses ensembles et ses figures principales, mais à la lumière d'une des particularités de cette archive, qui est de documenter autant des projets qui ont existé, que nombre de propositions restées en attente. Au final, l'exposition propose d'entrer dans une sorte de réalité de parallèle, d'histoire entre réalité et fiction. Elle serait structurée en trois parties, qui incluraient un "focus" sur Endre Tot, une "section" performances, et une série "d'histoires" documentant des projets de publications, d'éditions, d'expositions, des œuvres, des objets inclassables.
Le 19 novembre 1969, a lieu à Genève le Ecart Happening Festival, événement fondateur des activités d’Ecart. À la fois collectif, galerie autogérée, maison d’édition d’artistes, librairie et salon de thé, Ecart était un artist-run spacecofondé par John M Armleder, Patrick Lucchini et Claude Rychner. Tout au long des années 1970, le groupe s’attache à faire converger et à exposer un large panel de pratiques artistiques expérimentales en lien avec la mouvance Fluxus.
Les Archives Ecart témoignent de formes d’expression évoluant à l’écart des circuits commerciaux, s’employant à la démystification de l’œuvre d’art et de son auteur. Elles réunissent, entre autres, des imprimés et des multiples, du Mail art, des correspondances d’artistes et des photographies documentaires, créés ou collectionnés par les artistes en charge du lieu. Cinquante ans plus tard, il s’agit non seulement de raconter cet épisode de l’histoire de l’art expérimental des années 1970, d’y traquer ce qui y réside de potentiel, mais aussi de le transposer dans des démarches contemporaines.
Cette exposition retient ainsi des Archives Ecart ce qu’elles ont d’ouvert : ses projets non terminés, ses micro-récits hermétiques, ses amitiés, ses bons comptes et ses distractions, ses anecdotes et les possibilités de réactivations que nous offre aujourd’hui la montagne de documents trouvés en vrac dans le fonds. Ancré dans les pratiques et les gestes propres au groupe – éditer, performer, exposer –, ce projet propose d’activer les histoires restées latentes dans les traces matérielles qui nous ont été laissées par Ecart, comme autant de tentatives d’interprétation de ces archives et de ces messages qui nous seraient transmis depuis l’autre rive du temps.
L’exposition fait la part belle au plus ambitieux des projets éditoriaux d’Ecart, imaginé par le groupe avec Hervé Fischer, Art et communication marginale. Tampons d’artistes, vol. II. Les exemplaires de l’ouvrage, laissés inachevés à la fin des années 1970, avaient été perdus. Retrouvés récemment au terme d’une longue enquête, ils sont reliés pour l’occasion et seront enfin dévoilés. Ressurgissent aussi, au prisme d’une étude micro-historique des projets du groupe Ecart, les parcours parallèles d’artistes qui leur étaient proches, figures passionnantes mais restées jusqu’à aujourd’hui« mineures » en regard du canon de l’histoire de l’art : les photographies de Nicole Gravier ou les lettres d’Entre Tót trouvent dans l’exposition un nouvel espace d’expression.
Les archives Ecart sont actuellement déposées à la HEAD – Genève. Leur inventaire et leur étude ont été engagés et menés conjointement, par la HEAD – Genève et le MAMCO, depuis 2017 dans le cadre du projet de recherche « Ecart, 1969-1982. Une archive collective », réalisé avec le soutien de la HES-SO.